Le Bureau Ovale, théâtre d’un nouvel ordre mondial brutal et implacable

La scène qui s’est déroulée dans le Bureau Ovale à Washington a choqué l’opinion publique mondiale. Derrière les portes closes de la Maison-Blanche, une partition d’un jeu de pouvoir sans scrupules s’est joué, dévoilant une réalité inquiétante et dangereuse : la mise en place d’un nouvel ordre mondial dicté par la force, les pressions et les humiliations. Donald Trump, de retour aux commandes des États-Unis, orchestre sans retenue cette mécanique brutale, s’appuyant sur des leviers économiques, géopolitiques et médiatiques pour imposer sa vision du monde.

Depuis son arrivée ou son retour au pouvoir, Trump n’a jamais caché son goût pour une diplomatie du rapport de force.

Le multilatéralisme, la négociation équilibrée, le respect des souverainetés semblent être des concepts dépassés à ses yeux et ne répondent pas à ses désidératas. À la place, il privilégie des méthodes agressives et brutales: menaces économiques, taxes douanières punitives, et démonstrations de force qui placent les États-Unis en position de domination.

Nous avons déjà vu comment il a tenté d’acheter le Groenland, comme si un territoire pouvait être mis en vente sur un simple coup de tête présidentiel. Nous avons également observé sa manière de traiter les conflits internationaux, notamment au Moyen-Orient. Sa vision d’un règlement de paix à Gaza s’apparente à un replacement brutal des populations, sans prendre en compte les réalités historiques, culturelles et humaines du terrain, sa proposition de déporter les ghazaouis est un coup de massue porté au droit international.

Dans cette logique, les grandes multinationales du numérique – les GAFAM – ne sont pas en reste. Elles s’alignent sur cette dynamique en renforçant leur contrôle sur les infrastructures numériques mondiales, consolidant un pouvoir technologique et financier sans précédent. Cet axe entre la puissance politique et les empires économiques façonne une gouvernance parallèle où la souveraineté des nations s’efface devant les intérêts d’un petit cercle d’influence.

Face à cette vision implacable du pouvoir, la scène du Bureau Ovale a également révélé l’autre facette de cette lutte : la résistance d’un homme, d’un dirigeant refusant de capituler. Contraint de faire face à une pression sans précédent, il a tenu tête, rejetant le diktat imposé. Dans un monde où l’intimidation devient la norme, ce geste a pris des allures d’héroïsme.

Volodymyr Zelensky incarne cette opposition frontale à l’ordre imposé par les grandes puissances. Depuis le début de la guerre en Ukraine, il a défié non seulement Poutine mais aussi un système international hésitant à lui apporter un soutien total.

Son combat n’est pas seulement militaire ; il est symbolique d’un affrontement plus large entre un monde gouverné par la loi du plus fort et celui de ceux qui défendent leur souveraineté au péril de leur vie.

Allons nous Vers un avenir polarisé ?

Le nouvel ordre mondial qui se dessine repose sur une fracture de plus en plus nette : d’un côté, ceux qui imposent leurs règles par la force, de l’autre, ceux qui résistent au prix de leur indépendance. Trump et Poutine incarnent un axe où la coercition et la démonstration de puissance deviennent des outils diplomatiques majeurs. Face à eux, des figures comme Zelensky émergent en tant que symboles de la lutte pour une gouvernance fondée sur d’autres principes plus justes et démocratiques.

La scène du Bureau Ovale n’est pas qu’un incident isolé. Elle est une mise en garde sur la manière dont le monde pourrait être dirigé demain : par l’intimidation, les alliances entre élites économiques et politiques, et l’effacement progressif des souverainetés nationales. Reste à savoir si cette tendance sera irréversible, ou si d’autres voix s’élèveront pour proposer une alternative à cette vision brutale du pouvoir.

Rachid Hassani, secrétaire national du RCD chargé à la communication

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