La méthode Trump: Un levier stratégique qui bouleverse la géopolitique mondiale

L’ère Trump, tant en tant que candidat à la présidence des États-Unis qu’en tant que président, est marquée et se distingue par une approche peu orthodoxe des relations internationales.
Un des principes qui guide sa stratégie diplomatique est celui de la « méthode Trump », une tactique qui consiste à proposer des solutions extrêmes, puis à revenir à des positions plus modérées, mais déjà perçues comme un compromis. Ce jeu de contrastes, volontairement choquant, devient un moyen de pression et de négociation.


Ce mécanisme, appuyé par une attitude souvent flamboyante voir même arrogante, va non seulement redéfinir les interactions diplomatiques, mais va aussi profondément influencer la géopolitique mondiale. C’est une tactique de « choc et retouche ».


Cette « méthode Trump » s’apparente à une forme de gestion de crise psychologique et stratégique. Elle repose sur la capacité à choquer l’adversaire avec des propositions radicales ou des déclarations incendiaires, pour ensuite revenir à une position plus raisonnable, mais qui, de ce fait, semble déjà plus acceptable. Cette approche génère une forme de pression psychologique qui incite les autres nations à accepter des compromis qu’elles auraient autrement rejetés.


La méthode Trump se distingue par son caractère disruptif. Contrairement aux diplomates traditionnels, qui privilégient le consensus et la patience, Trump se sert du choc initial pour établir une nouvelle dynamique de négociation. Pour les adversaires directs des États-Unis et/ou le reste du monde, cette approche, du reste très belliqueuse, est perçue comme une forme de manipulation mentale, un test des limites de la négociation et du compromis.

Elle prend la forme d’une escalade de la tension, suivie d’une désescalade calculée, dans le but de renforcer la position de l’agresseur tout en offrant à l’adversaire une issue acceptable.
En conclusion, La méthode Trump, en manipulant l’art du choc et du compromis, laisse une empreinte indélébile sur la géopolitique mondiale. Si elle n’est pas sans risque et suscite de vifs débats, elle va indiscutablement redéfinir les rapports de force internationaux. L’avenir de cette approche dépendra de la capacité des nations à naviguer dans ce nouveau paradigme de relations internationales, où la stratégie du pire peut finalement mener à la meilleure des solutions… ou au plus grand des conflits.

Par Rachid Hassani, secrétaire national du RCD chargé à la communication ( Rassemblement pour la culture et la démocratie).

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